Notre Système Hormonal

Dans ma vie de jeune adulte, mon cycle hormonal mensuel a toujours induit des sautes d’humeur assez proche d’une forme atténuée de bipolarité : j’avais un phase euphorique d’une dizaine de jours autour de mon ovulation et une phase dépressive avec des pulsions suicidaires la semaine qui précédait mes règles. J’ai mis plusieurs années à comprendre que ces variations d’humeur étaient liées à mon cycle et le deuxième psychothérapeute que j’ai consulté m’a aidée à traiter mes phases dépressives avec un cocktail d’homéopathie très efficace qui peut également servir à traiter le syndrome post-partum.
Toujours cette fameuse semaine de fin de cycle, j’ai plusieurs nuits d’insomnies – mon cerveau sécrète beaucoup moins de mélatonine (l’hormone du sommeil) – et mon système immunitaire se fragilise me rendant perméable à la plupart des virus qui passent à ma portée sur cette période.  Mon cycle hormonal a aussi un impact sur mes gencives qui connaissent des inflammations et des saignements pendant mes règles.

Il arrive parfois, selon notre physiologie ou avec l’âge, que certains de nos organes producteurs d’hormones cessent de fonctionner comme le pancréas, qui régule l’assimilation des sucres et des graisses dans notre corps, ce qui nous rend diabétique, ou la thyroïde, qui régule la croissance et le métabolisme, ce qui a une incidence sur notre poids et notre humeur. Dans ce cas, nous devons faire appel à la chimie des médicaments pour produire les hormones manquantes comme l’insuline pour les diabétiques ou les hormones thyroïdiennes ; cependant, le dosage restant propre au métabolisme de chacun, car chaque corps a un fonctionnement unique, il faut souvent plusieurs mois pour trouver le bon.

Nos hormones peuvent avoir d’autres effets étonnants sur notre corps : Il y a une quinzaine d’années, j’avais une énorme verrue plantaire sous chaque pied dont j’avais vainement essayé de me débarrassé sans succès. J’avais également des verrues bénignes et indolores qui ressemblaient à des grains de beauté qui s’étaient greffées sur ma cicatrice d’appendicite.
Quand j’ai arrêté la pilule que je prenais depuis un dizaine d’années, les verrues de ma cicatrice d’appendicite se sont mises à gonfler légèrement et à me démanger pendant plusieurs jours. Ensuite, toutes les verrues présentes sur mon corps sont tombées ou, plutôt, se sont désagrégées et je n’en ai plus jamais eues. Ma contraception, et le déséquilibre hormonal qui en découlait, avait rendu mon corps vulnérable aux verrues.